Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 14:06









Partager cet article
Repost0
16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 12:21
Le triomphe de l’amour Scène 1 acte 1




Introduction

L’extrait soumis à notre étude est la scène 2 de l’acte 1 de la comédie Le triomphe de l’amour de Marivaux, écrite aux XVIII siècle.
Dans la scène d’exposition, Phocion explique a Hermidas pourquoi elle sont déguisées en homme. Léonide, princesse de sparte, a voulu observer Agis, le véritable prince légitime de Sparte, caché chez un philosophe. Elle en est tombée amoureuse et souhaite le séduire, mais comme il a été élevé dans la haine du pouvoir actuel, elle ne peut pas se présenter directement. De plus, Hermocrate, philosophe austère, n’accepterait pas la présence d’une femme chez lui, c’est pour ces raisons qu’elle se déguise en homme. 
Après s’être infiltrées dans les jardin du philosophe, Phocion et Hermidas se font surprendre en pleine conversation par Arlequin.
En quoi cette scène vas elle modifier le plan initial de Phocion ?
Dans une première partie, nous étudierons l’arrivée impromptue d’Arlequin et les réaction des deux autre personnages, puis nous nous attacherons ensuite à analyser le personnage du serviteur.

I.L’arrivée impromptu d’Arlequin.


 1) La didascalie

La didascalie « sans être vue d’abord » informe sur la mise en scène imaginée par le dramaturge. Le spectateur doit voir le nouveau personnage avant les deux autrre déjà present sur la scene. Il peut donc anticiper les réaction de Phocion et d’Hermidas puisqu’elles viennent de dire qu’il ne faut pas qu’elle soient découvertes et il peut s’interroger sur les motivations d’Arlequin. Un effet de suspense est donc ainsi créé car le stratageme innitial est mis à mal. Cependant, de par son costume, le publique comprend qu’il s’agit d’un serviteur et qu’un arrangement financier pourra sans doute sauver le plan de Phocion.

 2) Les réaction de Phocion et d’Hermidas.


- Phocion : elle se plaint, « juste ciel ! Je suis au désespoir » « tout est perdu Corine ! » = lamentations, tournure exclamative = registre pathétique, correspond à son rang social de princesse
- Hermias : La suivante réagit de façon pratique. La didascalie nous indique qu’elle fait un signe a Focion, ainsi elle montre qu’elle prend physiquement le pourvoir en main. Plutôt que de s’apitoyer sur le sort de sa maitresse, elle cherche à contrôler la situation.
A partir de cette instant, Focion s’efface presque totalement, l’échange et la négociation ne se fera qu’entre Hermidas et Arlequin, la princesse étant seulement là pour fournir l’argent d’ont a besoin sa suivante pour sauver son plan. Hermias a le volume de parole le plus important dans cette scène.


II. Le personnage d’arlequin

 
1) Le langage du personnage.


    « Haha » « Hoho » « mes mignonnes » « Fripons »  « Friponnes » « oui-da » « Malpeste » : language familier qui correspond à son rang de serviteur.
Il est moqueur et cherche à prendre de heut les jeune femme prisent sur le fait. Il insiste lourdement sur la découverte de leur secret:
« Et parlez donc vous autre homme, vous êtes donc des femmes ? »
« Je vous ait d’abord pris pour deux fripon, mais je vous fait réparation, vous êtes deux friponnes » ainsi, il cherche à montrer aux deux femmes que révéler par mégarde ou volontairement sa découverte n’est pas un problème. Le public, quand à lui, rit grâce à ce comique de mot (répétition, insistance)

 2) une négociation qui se veut subtile


    Dès le départ, Hermidas est persuadée que l’on peut acheter Arlequin: « Assurément il est traitable ». Arlequin fait mine d’être vexé et proclame qu’il est « honnête homme ». Cependant, on remarque dans sa réplique qu’il utilise le champ lexical du commerce: « marché » « contrebande » « marchandise ». Ainsi, il sous-entend que l’on peut l’acheter. Un jeu implicite s’installe entre les deux serviteurs.
    Hermidas tente de lui faire comprendre qu’il risque de regretter le fait de les dénoncer : « tu serais le premier à te repentir du tort que tu nous ferais. » Arlequin reprend le terme de repentir sous sa forme nominale qui signifie « sentiment de douleur morale accompagné d’un désir d’expiation » mais son utilisation est détournée, en effet il demande ici de l’argent aux deux femmes, ce qui provoque le rire du public.
    Dans la phrase : « Je n’ai encore qu’un commencement d’envie à n’en plus faire » Arlequin cherche encore à soustraire de l’argent, il utilise le prétexte du bruit pour augmenter la somme de son silence. Il s’exprime toujours de façon implicite, avec des sous-entendus, mais tous le monde comprend se qu’il cherche à obtenir, d’où le comique.

 3) Son implication dans le plan de Phocion

    « Oh ! Voila l’abrégé de ma mauvaise humeur. Mais de quoi s’agit-il mes libérales dames ? » C’est seulement à cette instant qu’Arlequin s’intéresse au pourquoi de leur déguisement remarquons encore qu’il préfère dire qu’elles ont mis fin à sa mauvaise humeur plutôt que de dire qu’elle l’ont corrompu. Son intérêt pour l’histoire des deux jeune femme n’apparait qu’au milieux de l’extrait soumis à notre étude, se qui prouve bien sa cupidité. On retrouve ici le personnage type de la commedia dell arte qui apparait au XVI siècle en Italie. Son costume était fait de losanges multicolores qui représentaient les différentes facettes d’Arlequin. Il était connu pour sa bouffonnerie et pour son amoure de la nourriture dont il était toujours à la recherche. Ici l’argent remplace la nourriture.
       Hermidas répond qu’il s’agit d’une « bagatelle » on pourrait parler d’une litote car en effet il ne s’agit pas du tout d’une bagatelle puisque c’est tout le sujet de la pièce. Ici la suivante préfère minimiser l’importance de leur présence pour ne pas effrayer Arlequin ou tout du moins ne pas réveiller encore une fois son instinct cupide.
    Pendant l’explication d’Hermidas, Arlequin répete le mot « honnete » plusieurs fois, ce qui provoque le rire du publique car l’histoire et le stratagème imaginé n’on absolument rien d’honnête. Il le sait, mais ayant passé un marché avec elles, il préfère les complimenter. Ainsi, on voit dans sa longue réplique « Eh ! Pardi […] Je le donne » Qu’Arlequin est fidele au marché qu’il vient de conclure =, il fera tous pour aider les deux personnes. Il cautionne le plan de Phocion alors qu’il est loin d’être honnête mais plutôt cruelle, il s’exprime de façon mielleuse « gracieuse personne » « ayez bon courage » « faites vos diligences ». On est loin des « friponnes » du début du texte. Arlequin est donc fidele à celle qui le paie.
Partager cet article
Repost0
11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 20:21
Introduction:




A vous de voire j'avait la fleme de la rédiger





Problématique:

En quoi ce texte évoque-t-il un souvenir marquant et en quoi l’on y voit un coup de foudre marqué par la fatalité.



I. Un souvenir marquant

 

 a) Ballade ordinaire


Tout d’abord on présente les deux personnages de manière autobiographique. Les circonstances de cette première rencontre sont exposés de façon précise et développée car on remarque lors des 10 premières lignes beaucoup de repères spatiaux temporelles cf. 1igne1« J’avais marqué le temps », ligne 3« un jour plus tôt », « la veille » et de repères personnelles avec notamment une présence importante du « je ».

Il s’agit d’une ballade flânerie cf. ligne 5 « étant à me promener avec mon ami », la rencontre se base sur un événement purement fortuit cf. ligne 6 »nous le suivîmes arriver le coche d’Arras, et nous le suivîmes jusqu’à l’hôtellerie ».

La proposition subordonné relative cf. L7  « ou ces voitures descendent » avec le comportement circonstancielle d’habitude. Cela insiste sur le train train quotidien de la vie.
Des Grieux insiste bien sur le caractère sans but précis de la ballade avec le restrictif cf. ligne 8: « nous n’avions pas d’autres motif que la curiosité » la curiosité est ici exclusive.
 
 

 b) l’apparition


Construction avec le verbe impersonnelle cf. ligne 8: « il en sortit quelque femme » Elle sont a peine mentionné, elles disparaissent à celle qui prime dans son souvenir.

Impacte du souvenir = Je/me/moi cf. ligne 12-15



II. Coup de foudre


 

 a) La naissance de la passion


Jusqu’à pèsent son regard semblait airer, mais il finit par s’accrocher: cf. ligne 9 « il en resta une ». Tout semble s’arrêter, le récit est au ralentit: cf. ligne 4 pour raconter une ballade habituelle et anodine et ligne 9 pour raconter cette apparition, le temps s’arrête.

Ligne 12: »elle me paru si charmante », grâce à cette tournure de phrase, « elle » prend le dessus sur Dégrieux, avec la forme atone «me ». Manon à le pouvoir de contrôler D.G grâce à ses charmes, elle l’a en quelque sorte « ensorcelé » (Historiquement charme=lié à magie)
Le narrateur est complètement retourné par cette apparition, il ne se reconnait plus lui-même avec ligne 12: «mois qui n’avait jamais pensé à la différence des sexe ni regardé une fille avec un peu d’attention » cette phrase complexe mime la confusion et l’emportement du perso face au émotion quel récent, effusion lyrique « tout d’un coup » plus le rejet en fin de phrase, la place la plus importante: « enflammé jusqu’au transport » => Délire, flèche, perte du contrôle de soit.
Le pouvoir de Manon est de transformer le narrateur: « excessivement timide et facile à déconcerter ».
Ligne 17: « Avancer vers la maitresse de mon cœur » il arrive à l’aborder, attiré par elle comme un aimant.

  

 b) retournement de la scène de séduction classique.


Dans notre extrait, nous avons un jeune homme qui cherche à séduire une jeune femme plus jeune que lui. Or ici, notre séducteur est apparemment vierge alors que Manon ne semble pas être à sa première rencontre avec ligne 18 « sans paraitre embarrassée ».L’aisance de Manon n’inquiet pas Dégrieux avec ligne 20 « Ingénument ». Dégrieux ne sent pas la coquetterie de Manon: « s’affectant ni rigueur ni dédain » ligne 29=> Elle aurais l’habitude des déclarations d’amour.
Manon met en place a différentes Manœuvre pour séduire Dégrieux: « Elle me dit, âpres un moment de silence » ligne 29-30.
Igne 30 « Elle allait ètre malheureux, mais c’était la volonté du ciel puisqu’il ne lui laissait nul moyen de l’éviter: c’est un appelle implicite lancé au jeune naïf. Manon à manipulé devant tout le dialogue Dés Grieux.

Notons la phrase «  L’amour me rendait si éclairé » ligne 21 , ici le célèbre adage « l’amour rend aveugle » est détournée, on peut y voire de l’autodérision.? La scène de séduction est donc réellement renversée.



III La fatalité de la pation amoureuse.


 

 a) Le destin.


La ligne 4 rappelle un instant du romant: « la veille même de celui que je devais quitter cette ville » C’est une ironie du destin, il suffit de bien peu de chose pour changer le cour d’une vie. Le narrateur cherche à montrer que tous se qui lui arrive n’est pas de sa faute. Le restrictif et l’exclusif de la phrase: « nous n’avions pas d’autre motif que la curiosité » On a l’impression qu’il essai de se justifier .
Le verbe impersonnelle présent dans la phrase « Il n’en restât qu’une «  ligne 9 nous donne l’impression que Manon à été imposé à Des Grieux par le destin. Manon annonce quelle sera toujours malheureuse, avec un destin tragique, qui se trouve être vrais au finale.

 

 b) Les remarque du narrateur actuel.

On remarque un registre pathétique avec 2 phrases exclamatives Ligne 2 et trois « Hélas! Que ne marquais-je un jour plus tôt »
On formule des regret avec ligne 3 «  J’aurais porté chez mon père toute son innocence. » Le narrateur actuel nous montre encor la fatalité de la passion lorsqu’il dit: « Qui à causé, dans la suite, tous ces malheur et les miens » ou encore dans la phrase: » Ou plutôt l’ascendant de ma destiné qui m’entretenait à ma perte » ligne 34. D’autre part, nous avons les termes « sans doute » dans la phrase : »pour arrêter sans doute son penchant au plaisir » Ligne 24-25. On se demande si il s’agit d’une réflexion narrateur de l’énoncé ou de l’énonciation. Ceux si participe au tragique du texte, on envois pas une jeune fille malgré elle au couvant.



Conclusion:


Des Grieux nous raconte ici un souvenir extrêmes marquant puisqu’il s’agit de la rencontre qui bouleversera  sa vie. En effet, il tombe éperdument amoureux d’une jeune fille qui semble frivole, se qui ne laisse rien présager de bon quand à la suite des événement, le narrateur à et marqué et transformé par cette apparition, il semble avoir perdu toute naïveté, mai pas l’amour qu’il à éprouvé et éprouvera.
Partager cet article
Repost0
27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 13:19
La princesse de Clèves

I. Lieu et rencontre des personnages

   a) Milieu social


On relève de nombreux éléments qui indiquent que la plus haute aristocratie est présente: « Louvre, Palais, fiançailles de la fille du roi »
De plus on site de nombreux titres de noblesse: « Dauphine, roi, royal, Majesté, princesse »

   b) Les valeurs aristocratiques

Cette société de cour est fondé sur le regard, la beauté et la richesse sont les deux  qualités les plus demandées car tous le long du texte on peut relever le champs lexical de la vue: « admira, yeux, vit, voir, vu, voir » et celui de la beauté: « fait, beauté, parure, se parer ». C’est l’apparence qui révèle les privilèges.

   c) Mise en scène de la rencontre

La rencontre est une véritable mise en scène. A la ligne 9 on constate une entrée théâtrale de M. de Nemours. Cette entré est remarquée par les membres de la cour mais pas tout de suite par Mme de Clèves. On a une précision progressive sur l’identité du personnage: ligne 10 « quelqu’un » pronom indéfini, ligne 11 « Celui qui arrivait » pronom démonstratif, ligne 12 « Un homme » pronom indéfini = suspense


II. La naissance de l’amour


   a) Description des personnages

Mme de Clèves est somptueuse cf. lexique de la beauté pour sa description. Le passage au discours directe nous montre qu’elle est modeste et fait preuve de retenue cf. ligne 31 «  je vous assure madame […] vous pensez »

M de Nemours est décrit de façon parallèle. Il est beau, agile, il se faufile entre les sièges cf. ligne 13.On peut constater aussi le parallélisme dans la description dans le premier paragraphe: une fois l’un une fois l’autre.

Deux êtres parallèle dans la description, les deux perso sont beaux et finissent par se rejoindre dans une union symbolisée par la danse





   b) Un couple prédestiné

Ils sont fait l’un pour l’autre par rapport aux regards des gens et aux marques d’admiration cf. ligne 22-23: « Ils ont l’air d’un véritable couple car les gens oublient qu’ils ne se connaissent pas. »


   c) Naissance du sentiment Amoureux

Avant même d’avoir rencontré M. De Nemours, Mme de Clèves est impatiente de le voir avec la description qu’on lui a faite cf. ligne 4 «Mme la Dauphine le lui avait dépeint d’une sorte, et lui en avait parlé tant de fois, qu’elle avait donné de la curiosité, et même de l’impatience de le voir.»
Pour M de Nemours cf. 27-28, il semble aussi qu’il soit tombé amoureux en ayant entendu parler de M de Clèves.
La description de chacun d’eux a fait naitre le sentiment Amoureux , la rencontre réelle a accentué les sentiments, c’est par le sens de la vue que tout se joue. Mme de Clèves voit Mme de Nemours ;  Ensuite, de Nemours voit Mme de Clèves,  il ne peut pas s’empêcher de prouver son admiration avec la récurrence obsessionnelle de verbe voire qui exprime le besoin physique de toujours voir l’autre cf. « admira, yeux, vit, voir, vu, voir »


Conclusion:


Le texte met en scène une rencontre entre deux héros parfaits qui vont être saisi de passion l’un pour l’autre, cette passion est décrite avec minutie et est un objet d’analyse qui révèle toute une société.
Partager cet article
Repost0
19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 18:55
Bon, j'attaque les choses serieuse, voici les études de texe de Therese Raquin.

Texte 1:

chapitre 2 "Therse allait avoir 18 ans[...]cette nouvelle demeur lui plaisait"






Texte 2:

chapitre 2: "il se debarassa de son chapeau [...] Elle souffrait"








Texte 3:

chapitre 11: "Laurent serra fort [..] une vois lamentable"





Texte 4:

Chapitre 13: "La morgue est un spectacle [...] Puis s'en alla"

A venir

Texte 5

Fin du roman scene final





Partager cet article
Repost0
15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 18:01
Voici deux tableaux regroupant tous les mouvements litteraires du XVI au XX siècles.





Du XVI au XIX:

Du XIX au XX:





Les registres:




Partager cet article
Repost0
15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 17:46

Voici les objets d'étude du programme de première que l'on trouve dans le bulletin officiel, il faut donc les étudier avant le bac :


- Le roman et ses personnages : visions de l'homme et du monde
- La poésie
- Le théâtre : textes et représentation
- L'argumentation : convaincre, persuader et délibérer
- Les différentes formes de l'essai, de la fable et du conte philosophique
- Un mouvement littéraire et culturel du XVIe au XVIIIe siècle
- L'autobiographie
- Les réécritures


Il me semble que ce que le prof a donné est assez confus, je me permets de le redonner afin que ce soit plus claire pour vous tous... Les objets d'étude sont dans le bouquin si vous voulez jeter un coup d'oeil.



Voilou Voilou
Partager cet article
Repost0
12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 17:14
Salut à tous, élèves de première ES 2

Je mets en ligne ce que l'on m'enseigne en soutient de français pour en faire profiter tous le monde. J'espère que ce blog vous sera utile.

PS: Il est fort possible que vous rencontriez des fautes d'orthographe par-ci par-là.



Je commence par le commencement, voici la methode de base du commentaire, elle indique tout ce qu'il faut analyser et relever pour pouvoir faire le commentaire du texte proposé.
Cela marche tout aussi bien pour l'étude de texte à l'orale.

























Partager cet article
Repost0